• Cela va faire un an que mon mon Voyou à disparu … Le 16 décembre … Triste anniversaire !

    Je vais vous raconter là mon aventure, ou plutôt ma croisade ! Pourquoi je ne l’ais pas fais sur le coup ? Peut être parce que je me sentais un peu coupable et que je n’avais pas le courage de me justifier.

    Ce texte est un peu long, vous ne le lirez peut être pas jusqu’au bout, mais cela n’a pas d’importance, j’avais besoin de l’écrire, car il représente pour moi à la fois un hommage à mon Voyou et une « thérapie » pour m’aider à surmonter ma peine, ma colère.

    Je vous dis que mon Voyou à disparu, car en fait, on ne l’a jamais retrouvé. Je sais bien qu’en réalité il doit être mort, mais comme je ne peux me faire à cette idée, et bien, je dis qu’il a disparu.

    Mon Voyou … Il avait deux ans, bien trop jeune pour partir, mais qu’est-ce qu’il aura bien vécu avant de me quitter !

    C’était un chat extraordinaire, un « héros » comme disait ma fille ! Très câlin, il venait tous les soirs se coucher sur ma poitrine, me posait ses deux pattes sur chacune de mes joues et me fixait de si près que j’en louchais. Je lui disais … « je te vois bien là, c’est sûr ! », et il en avait le nez qui gouttait de volupté ! Ce n’était pas très agréable certes, mais c’était de grands moments de tendresses et de communication.
    Mais s’il était contrarié ou que ce n’était pour lui pas le moment, … Ce n’était pas le moment !… Il grognait bien par exemple si je l’empêchais de sortir ou lors des séances de démêlage pour me défier de continuer et je savais qu’il ne fallait pas insister.

    Oui, je laissais sortir mes chats et cela bien que l’on m’ait mise en garde des dangers encourus … Parce qu’on on pense toujours que cela n’arrive qu’aux autres, parce que j’habite un petit village tranquille au milieu des vignes, parce que cela ne circule pas beaucoup autour de chez moi, et qu’ils sont tellement heureux dehors, à vivre une vraie vie de chats. Heureux quand après la chasse de la journée, ils reviennent tous fiers de leurs escapades nous déposer leurs mulots … Heureux quand le soir ou les jours maussades, ils disposent d’un nid douillet et de câlins autant qu’ils en demandent, et encore plus !... Chez Mavidouchat, c’est le royaume des chats ! Vous le savez tous …

    Seulement voilà, le 16 décembre mon Voyou n’est pas rentré … Cela lui était bien arrivé deux ou trois fois de passer la nuit à la belle étoile, mais cette fois-ci, le lendemain, il n’est pas rentré … Ni le surlendemain … Ni jamais …

    J’ai fait tout le village par -4 degré cet hiver là, de jour, de nuit, à l’appeler devant toutes les maisons, les portes de caves ou de garage, les granges où il aurait pu être enfermé …

    J’ai inspecté toutes les routes et les fossés des alentours, soulagée malgré tout de ne pas le retrouver.

    J’ai téléphoné à la mairie, à la SPA, au fichier national d’identité féline pour signaler sa disparition.

    J’ai téléphoné à tous les vétérinaires de la région, puis je leur ai envoyé une plaquette pour affichage avec sa photo et son identification. J’espérais qu’au moins s’il avait été volé, il ferait le bonheur de quelqu'un et qu’il ne serait pas malheureux.

    J’ai distribué dans toutes les boites aux lettres du voisinage de petites affiches avec son descriptif et mes coordonnées …

    Tous ceux qui ont perdu des chats sont passés par là !

    Le temps passait, cela faisait sept jours maintenant qu’il n’était pas revenu. Des amis me disaient qu’il aurait pu être enfermé par mégarde dans « une maison de weekend » et il y en a pas mal dans mon village. J’ai demandé à mon vétérinaire combien de temps un chat pouvait survivre sans manger ni boire … Une semaine environs ...

    Et toujours l’attente … Rien … Jusqu’au jour où un voisin m’a téléphoné pour me dire que mon chat, je ne le retrouverai sans doute jamais car depuis quelques années, tous les chats du quartier disparaissaient sans qu’on ne les retrouve jamais ! Lui même, un « fou de chats » en avait perdu 12, une autre voisine 8, une autre 4, une autre 2… Au total 24 chats dans notre proche voisinage avaient ainsi disparu sans qu’on ne les retrouve jamais ! Et encore, il aurait pu y en avoir bien plus s’ils n’avaient pas arrêté d’en reprendre, désespérés à l’idée de les voir disparaître comme les autres.

    Certains voisins ne faisaient rien … Ce n’étaient que des chats après tout ! D’autres l’ont signalés à la mairie, à la SPA, ont tentés de porter plainte. Mais pas de corps, pas de preuves … Ils pouvaient revenir à tout moment, les chats, c’est comme ça, c’est bien connu, des bêtes ingrates … Sauf qu’aucun ne revenait jamais !

    Ce problème de disparition de chats avait même été évoqué plusieurs fois en conseil municipal, mais … N’en connaissant pas la cause, que faire ?

    Cette nouvelle, c’était pour moi le coup de massue ! Toutes ces familles qui restaient comme cela impuissantes face à cette fatalité. Tous ces chats qui disparaissaient… Pourquoi ? Leur fourrure ? La recherche animale ? Un maniaque ? Un Chasseur ? Comment étaient-ils morts ? Avaient-ils souffert ? Et s’ils étaient vivants en cage et maltraités ? Il paraît même que certains mangent les chats, que cela est très bon, que cela ressemble à du lapin ! Insupportable de ne pas savoir … Je crois que j’aurais encore préféré retrouver mon Voyou au bord d’une route, pour au moins me figurer une fin brutale sans trop de souffrance.

    Mon voyou, on me l’avait enlevé !... De quel droit ? Peut être simplement parce qu’il allait gratter la terre d’un potager ? Je ne le saurai jamais … Et mes autres chats, comment les protéger maintenant ? Ils n’y étaient pour rien eux. Et si on me les enlevait eux aussi, comme les autres, uns par uns, semaines après semaines ?

    Mes larmes de chagrin et d’impuissance dégoulinaient sur leur fourrure. C’était un cauchemar, j’allais me réveiller, et Voyou serait là, couché sur moi. Mais non … C’était bien la triste réalité. Il fallait réagir, pour Voyou, pour mes autres chats, pour toutes ces familles qui avaient souffert. Celui qui a fait ça n’aurait pas dû s’attaquer à mon Voyou, car je ne le laisserais pas en paix tant que je ne saurais pas !

    Alors j’ai demandé à mon voisin « fou de chats » s’il était prêt à m’aider pour mener une action. Bien sûr qu’il l’était ! C’est là que notre croisade a commencé …

    Il fallait pour commencer recenser l’ampleur des dégâts car peut être y avait-il encore d’autres voisins qui avaient perdu leur chat, mais qui ignoraient comme moi, que cela arrivait régulièrement dans le quartier.

    J’ai imprimé un petit trac « Votre chat à disparu, contactez nous ! » pour expliquer la situation, et je l’ai distribué dans 120 boites aux lettres. J’ai mis des affiches chez les commerçants.

    J’ai écris au maire de la commune pour l’informer de ma démarche, car cela parle vite dans un village ! Remarquez, c’était bien le but de ma démarche aussi !

    D’autres voisins m’ont contactée et je suis allée les voir, ils m’ont ouvert leur porte, heureux que quelqu'un tente enfin quelque chose. J’ai écouté leur histoire, je leur ai fais signer « une déposition » pour constituer un dossier solide sur la disparition de nos chats.

    Combien de chats pensez vous, avaient ainsi disparu du jour au lendemain, sans laisser aucune trace ? Non, me direz vous … Ce n’est pas possible, il se passe quelque chose ! En effet, il doit bien se passer quelque chose, car 60 chats avaient ainsi disparus depuis 2000 et sur une partie bien circonscrite du village ! J’ai joins à mon dossier un plan de la commune où de petites croix rouges figurent les foyers de disparition, et ils étaient limités à un périmètre de 800 mètres !

    Cela commençait à parler dans le village, et il se disait que c’était les renards, qu’on apercevait régulièrement à proximité des habitations qui attaqueraient les chats. Les renards … 60 chats ! Ils ont bon dos les renards, car c’est la nature, et on ne peu lutter contre un phénomène naturel. Qu’a cela ne tienne, j’ai fais venir le responsable local de l’office de la chasse et de la faune sauvage pour qu’il inspecte les environs. Pas de traces de renards dans le coin. Pour lui cette hypothèse était très improbable, car en période de reproduction, des femelles affamées pouvaient éventuellement s’attaquer à des chats, mais 60 chats … Toute l’année … Et que dans notre village ! Bonne adresse pour les renards ! Il a néanmoins pour son enquête, interrogé le garde chasse du village, et le président de la société de chasse. Très bien, cela parlait dans le village !

    J’ai contacté le journal local, un article est paru en première page. Très bien, cela parlait encore …

    Une fois mon dossier constitué, j’ai sollicité un rendez vous auprès de notre Maire et il nous à reçu, mon voisin et moi. Il avait bien entendu parlé de cette « histoire de chats », et fût édifié en parcourant le dossier. Il était convaincu cette fois qu’il se passait bien quelque chose, et qu’il fallait que cela s’arrête. Il ferait paraître un article dans le prochain municipal, et passa un petit coup de téléphone à la gendarmerie pour qu’ils acceptent d’enregistrer ma plainte.

    Je suis enfin allée déposer plainte à la gendarmerie. Pas convaincu mon gendarme ! Heureusement que Monsieur le Maire avait téléphoné !

    Les gendarmes sont venus sur place pour enregistrer une lettre plainte auprès de toutes les familles concernées et faire ce qu’ils appellent une enquête de voisinage.

    Je ne me faisais pas trop d’illusions, on ne trouverait sans doute pas de « coupable », il n’irait pas en prison, mais si seulement celui qui faisait ça se tenait sur ses gardes et cessait son carnage, nous pourrions alors vivre en paix avec nos chats.

    Cela fait un an maintenant, et comme c’est curieux, il n’y a pas eu depuis de nouvelles disparitions à déplorées ! Et croyez que s’il y en avait eu, j’en aurais ; été informée, car maintenant, dès qu’il se pose un problème de chats dans la commune quel qu’il soit, c’est mes coordonnées que la mairie donne !

    Je ne suis pas de nature procédurière, mais je pense qu’après cette « croisade », je passe sans doute dans le quartier pour la « folle aux chats », et si vous saviez comme j’en suis fière !

     

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  • Mon Voyou,  cela fait un mois tout juste que tu m’a quittée et c’est avec des larmes pleins les yeux que je dois me résoudre à clore ta page. Je n’ai pas pu toucher à ce blog depuis, et j’aurais bien du mal à le continuer sans toi.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Tu me manque trop mon Loulou beau, je ne peux me faire à l’idée que plus jamais le soir on ne s’endormira tous les deux joue contre joue, moi te racontant des histoires et toi qui en bavait de volupté.<o:p></o:p>

     

           

     

    Si tu savais comme je te pleure, c’est trop injuste.

    Tu étais un sacré loulou, tu étais sacrément beau aussi, tu étais mon loulou beau …

     

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  •                                                 

    Voyou à été notre premier Norvégien, nous avons craqué après une exposition féline … Les expositions félines sont bien dangereuses! Et comme nous avions peur qu’il se sente isolé du clan des Birmans, nous lui avons pris une copine, Valentine …<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     

    Petit, il était très mince.  

     

            

     

           

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    Il adorait me monter sur les épaules … Surtout quand je me maquillais, c'était plus drôle si cela dérangeais un peu !<o:p></o:p>

     

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     Et squatter le bureau de ma fille quand elle faisait ses devoirs.

     

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     Ce qui ne laisse plus beaucoup de place sur le bureau après quelques mois !

     

           

     

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    Il l’aurait presque accompagnée en cours !

     

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    La première année, il n’était encore pas très en poil.

     

          

     

          

     

          

     

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    Mais l’hiver venu … C'est devenu un jeune beau matou

     

          

     

          

     

    C'est là que Valentine à succombé à ses charmes !<o:p></o:p>

    Il lui à fait quatres chatons ...

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    Mais très honnêtement, il ne s’est pas vraiment investi dans la paternité, il ne s'est pas occupé de ses chatons et ils ont rompu.

    Valentine devrait se remarier prochainement avec Alfred, dès qu' il se sentira prêt à s’engager.

    Voyou à été stérilisé. La vie à repris son cours, les virées dehors dans le jardin.

     

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    Le Norvégien en été perd de sa superbe, mais moi je souffle un peu, plus de bourre à surveiller, que des épillets et des chatons à enlever ! <o:p></o:p>

    A chaque saison ses plaisirs …

     

          

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